Emergence du concept Une Vie Des Histoires
[…] Tout en gardant à l’esprit cette idée qui les séduit tant, l’activité au sein de Quadema suit son cours et Anita fait un voyage professionnel à New-York.
Elle y rencontre Laurence avec qui elle évoque ses envies de changement et la réflexion qui chemine depuis qu’elle a vu sa tante,
« c’est pendant notre balade à Central Park qu’elle me raconte ce qu’elle avait en tête, elle cherchait une façon de compléter l’activité de Quadema et me parle donc de son idée. C’était de retranscrire des moments importants des gens, en prenant l’exemple de sa tante, en disant que quelques fois on passe à coté de choses parce que nous ne sommes pas suffisamment attentifs et qu’il y a certainement quelque chose à faire. Ce qu’elle me racontait me parlait vraiment, je la rejoignais tout à fait dans son discours, j’ai trouvé l’idée vraiment géniale. »
L’idée d’Anita séduit beaucoup Laurence et au delà de l’intérêt humain, elle y voit également une activité à déployer,
« nous avons donc brainstormé autour de ça parce que le partage, le coté humain c’est important pour moi aussi. Et j’ai eu tout de suite la vision que ça pouvait être quelque chose de grand. J’ai beaucoup fait rire Anita d’ailleurs en disant qu’on pouvait vendre ça dans une box ! Oui je voyais tout de suite comment ça allait pouvoir se transformer, faire du business aussi. Faire que ce ne soit pas simplement quelque chose de ponctuel, mais que ce soit une vraie aventure d’entrepreneurs. Du coup Anita me dit : si tu y crois à ce point je vais creuser ! »
Anita rentre donc de New-York avec un projet un peu plus précis mais là encore il y a une petite phase de latence avant d’aller plus loin. Puis petit à petit, un concept prend forme,
« tout de suite Laurence a réagi en terme de business. Avec Florence nous avons beaucoup moins cette facette là. On voyait bien l’intérêt pour nous, pour les personnes qu’on pourrait rencontrer, la dimension humaine. Mais la dimension business nous échappait un peu… et donc quand je suis rentrée avec cette idée écrite cela a eu le mérite de poser les choses, de les ancrer. Nous nous sommes dit qu’il fallait qu’on le fasse sérieusement et comme notre métier c’est de faire des études, nous avons décidé quelque temps plus tard de faire une étude pour nous afin de valider le concept. »
Anita et Florence se mettent dans la peau de leurs clients et réalisent une étude qualitative afin de mesurer l’intérêt que pourrait susciter ce concept,
« nous avons décidé de monter une étude de A à Z pour répondre à notre question. Sachant que la cible à laquelle nous avons tout de suite pensé était les séniors, puisque l’idée est née d’une rencontre entre Anita et sa tante. Des gens qui ont peut être le plus gros de leur vie derrière eux mais qui ont plein de choses à raconter et qui auraient peut être envie de laisser une trace, que les enfants ou petits enfants apprennent l’histoire de la famille. C’est comme ça que nous avons choisi notre cible. Nous avons été jusqu’à écrire un projet avec nos objectifs. Nous avons formalisé l’idée pour en faire un concept disons plus marketing, pouvoir soumettre cette idée rédigée dans des termes facilement compréhensibles et nous avons demandé à notre partenaire de recruter des femmes âgées de plus de 60 ans, assez dynamiques et impliquées dans la vie sociale. »
C’est ainsi qu’Anita et Florence animent deux groupes de séniors qui accueillent plutôt bien leur idée.
L’attrait du concept ne fait aucun doute mais ne sachant pas trop comment avancer, les choses restent en l’état pendant quelques mois…
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